Semaine du son Hanoi – 2016
La semaine du son, s’est déroulée du 24 au 29 octobre 2016 au Centre Culturel Français de Hanoi – L’Espace.
Présentation
Les semaines du son à travers le monde existent déjà depuis de nombreuses
années. Chacune d’entre elles prend des formes différentes mais converge vers le même objectif : créer des évènements afin d’initier le public à une meilleure connaissance du son. L’enjeu est de sensibiliser tous les acteurs de la société à l’importance de la qualité de l’environnement sonore mais aussi de contribuer au développement de l’écoute, sens générateur d’émotions.
Pourquoi une semaine du son à Hanoi ?
Le Vietnam est un pays très “sonore” et probablement l’un des pays les plus
bruyants au monde. Dans ce chaos de sons, on y découvre, pour qui apprend à l’écouter, une richesse sonore incroyable. Lorsque l’on s’attèle, ici, à un travail lié au son, on s’aperçoit très vite que la tâche est ardue. Ainsi, les cinéastes, les gens de radio ou de télévision, les musiciens, sont tous confrontés au cours de leurs travaux aux difficultés liées à cet univers sonore particulièrement difficile. Quant aux habitants, nombre d’entre eux semblent faire abstraction de ce chaos en adoptant un comportement étonnement distancié avec cet environnement cacophonique. Soit certains semblent ne pas entendre, soit d’autres ajoutent au volume sonore déjà conséquent un peu plus de chaos à l’aide d’un karaoké ambulant ou d’une scie circulaire. C’est donc le lieu “idéal” où proposer une semaine du son : pour affronter ce monstre sonore et apprendre à l’écouter. S’en abstraire, à l’occasion de cette semaine, afin que chacun redécouvre son système auditif propre, vecteur d’émotions et de sensations.
Lors de cette semaine, je vous invite à voyager au pays des sons avec Daniel Deshays, l’un des grands ingénieur du son français qui nous donnera les clefs sonores du cinéma avec l’œuvre de Jacques Tati, Jean-Luc Godard ou Alain Cavalier entre autre. Cette aventure se poursuivra avec la présentation d’un très beau travail sonore réalisé par de jeunes vietnamiens, étudiants en cinéma. Et s’achèvera par un ciné-concert franco-vietnamien sur une œuvre majeure du cinéma muet japonais, Une page folle.